LE REIKI EN EUROPE
Posté le 03/06/2016
Reiki dans les hopitaux (Allemagne)
Publié le 31 mars 2008 par eric
Reiki et l’Allopathie
Dans plusieurs pays européens la coopération entre la médecine énergétique et l’allopathie augmente. Aux Etats - Unis il existe déjà plus de 100 hôpitaux dans lesquels on propose le Reiki. En Allemagne la coopération entre le Reiki et l’allopathie commence également à prendre forme. Oliver Klatt (du « Reiki Magazin » – Allemagne) a interviewé Norbert Lindner, Maître Reiki, qui travaille à l’hôpital St. Hedwig à Berlin.
Olivier : Norbert, tu donnes des sessions et des stages Reiki dans le département de la Médecine traditionnelle chinoise et de la Médecine intégrative à l’hôpital de St. Hedwig à Berlin, un hôpital de la Charité. Peux-tu nous dire quelque chose concernant cet endroit ? Comment décris-tu ton travail là-bas ?
Norbert : L’hôpital St. Hedwig a été fondé en 1846 et il dispose de tous les départements courants comme la médecine interne, la chirurgie, l’urologie, la psychiatrie, l’anesthésie et la réanimation. En même temps il a le mandat d’intégrer les thérapies naturelles dans ses offres et en septembre 2001 on y a créé une clinique de médecine traditionnelle chinoise et de médecine intégrative. On y pratique l’acupuncture, le Qi Gong, la phytothérapie, la diététique chinoise et le massage Tuina. Toutes ces disciplines ont pour but de rééquilibrer le « Chi » du corps. Les maladies traitées sont multiples et variées : en partant des douleurs de la colonne vertébrale et des articulations elles s’étendent jusqu’aux traitements des bourdonnements d’oreille, des maladies des yeux, Multiple Sclérose, l’asthme, les allergies et les maladies de la peau. En fonction de la difficulté et de la durée de la maladie, on emploie différentes séries de traitement, par exemple les méthodes de l’acupuncture assistées par le Reiki. J’y travaille depuis Novembre 2001 en coopération avec les deux médecins en chef du département. Ils ont intégré le Reiki au programme de l’hôpital pour donner la possibilité aux malades d’apprendre une technique relaxante simple et facile à pratiquer. Notre coopération n’est pas seulement intéressante pour les malades mais également pour toute l’équipe car je suis intégré au sein du département, les cinq médecins employés par l’institut pouvant me présenter auprès du malade en cas de besoin.
Pendant un entretien qui dure environ une demi heure je lui explique ce qu’est le Reiki et je lui fais une démonstration en posant mes mains sur son visage. La fascination de chacun est toujours visible. Beaucoup d’entre eux sentent un courant dans leurs corps et se sentent agréablement touchés.
Notre premier but dans l’Institut est de leur démontrer que les malades sont capables d’apprendre cette méthode personnellement. Pour cela, je propose deux fois par mois des stages de Reiki dans l’Institut même. Puisque l’hôpital St. Hedwig est destiné également à la formation, on a aussi la possibilité de présenter les thérapies naturelles aux étudiants de médecine et aux médecins.
Olivier : Y a-t-il beaucoup de gens qui font connaissance avec le Reiki grâce à ton travail ?
Norbert : Il existe une grande demande envers les thérapies complémentaires et surtout envers le Reiki. Les malades accueillis par l’hôpital ont souvent été traités par d’autres disciplines allopathiques sans avoir obtenu un résultat positif ou ils souffrent d’une maladie psychosomatique. Beaucoup de personnes vivent encore aujourd’hui dans l’idée « si je n’ai pas de douleurs je suis en bonne santé. Quand j’ai des douleurs je prends quelques cachets et comme ça tout est à nouveau dans l’ordre ! » Mais quand une personne ressent des douleurs corporelles elle manifeste déjà depuis longtemps un déséquilibre énergétique. C’est pour cette raison que commencer le plus tôt possible à s’occuper de soi-même peut être très avantageux. Mais personne ne nous apprend comment nous pouvons nous ressourcer d’énergie. C’est là où nous pouvons merveilleusement utiliser le Reiki.
Dans le calme on trouve la force
Pendant le stage de Reiki, l’initié apprend par l’imposition de ses mains qu’il peut se ressourcer, s’équilibrer avec le Reiki et redevenir calme. Dans le calme on trouve la force ! C’est pour cette raison que j’enseigne l’auto-traitement comme point capital. Les participants ont ainsi la possibilité de se concentrer sur eux-mêmes et de faire leur propre expérience avec l’énergie ! L’après-stage est toujours positif : beaucoup de gens témoignent qu’ils se sentent plus posés et calmes, bien que les charges quotidiennes n’aient pas diminuées. Un point déterminant dans leur démarche d’apprendre le Reiki est le fait que le Reiki soit proposé par l’hôpital. De ce point de vue, je touche beaucoup de gens qui normalement ne rentreraient pas en contact avec le Reiki.
Olivier : Alors ta motivation c’est de démontrer aux autres comment ils peuvent s’aider soi-même ?
Norbert : Oui ! On connaît le proverbe, « si tu veux de l’aide, aide-toi toi-même ! » Cela ne veut pas dire que nous ne devons plus jamais consulter un médecin ou prendre un médicament. Nous avons besoin de l’allopathie comme avant. Mais un concept commun et intégratif est demandé. Nous aidons les gens quand ils ont des problèmes corporels et en même temps nous leur apprenons les méthodes dont ils ont besoin pour conserver leur santé qui inclut le corps, l’esprit et l’âme.
Olivier : Comment la coopération entre toi et l’hôpital St. Hedwig a-t-elle commencé ?
Norbert: Un jour, j’ai fait connaissance avec un médecin qui aujourd’hui est un de mes deux médecins en chef dans l’Institut. Quand il a senti personnellement le Reiki, il a trouvé que cette méthode complèterait précieusement la médecine intégrative. Après des échanges d’expériences et plusieurs réunions ils m’ont proposé la coopération dans l’Institut à Berlin.
Olivier : Quelle est ta vision pour le futur concernant le Reiki et l’allopathie dans les hôpitaux et les cliniques en Allemagne ?
Norbert: Je serais heureux si la médecine intégrative, telle qu’elle est pratiquée dans l’hôpital St. Hedwig, servira de modèle pour d’autres institutions dans le secteur sanitaire en Allemagne. La coopération entre le Centre de la médecine traditionnelle chinoise et intégrative et les médecins allopathiques est exemplaire. La direction de l’hôpital soutient avec toute sa force cette forme de coopération constructive.
Plus d’informations :
St. Hedwig Klinik Berlin, Zentrum für Traditionelle Chinesische und Integrative Medizin, Große Hamburger Str. 5-11, 10115 Berlin, Tel: 030 - 23 11 25 27
Email: [email protected]
site Internet : www.lindner-reiki.de
Traduit du « Reiki Magazin 3/02 » par Beate Hoffmann
En France,
l’USRE (l’unité de soins et de la recherche sur l’esprit) à l’hôpital de la Timone de Marseille s’est intéressé au Reiki en tant que thérapie complémentaire dans le cadre des soins spirituels accompagnant l’oncologie et des soins palliatifs. En 2007, elle a d’ailleurs édité un rapport sur ses 3 années d’activité.
L’hôpital de Dijon propose à leur personnel des formations Reiki (voir Passeport santé.net Des études cliniques du Reiki à lire)
La Mutuel CAP VERT prend en charge les séances de Reiki de ses adhérents. Le siège se trouve dans le sud Ouest à Lourdes. http://www.mutuelle-capvert.com/cap-vert/therapies/
En Espagne, dans le service d’oncologie de l’hôpital universitaire Ramon y Cajalde Madrid, les infirmières formées aux soins Reiki interviennent auprès des patients afin de diminuer l’angoisse et la détresse liées à la maladie.
En Suisse, l’efficacité du Reiki est reconnue par les caisses maladies qui remboursent les traitements Reiki (sous condition que le thérapeute soit agrée par la caisse maladie). Il s’agit entre autres du Groupe Mutuel, qui comprend 15 mutuelles, de Intras, de SWICA, de la Caisse Vaudoise et de Supra.
En Allemagne, Royaume Uni, Canada et Australie la pratique du Reiki est reconnue dans les hôpitaux.
Comment expliquer le développement du Reiki dans les structures de soins ?
Le Reiki est reconnu dans ces structures pour :
- réduire le stress et favoriser la relaxation
- potentialiser les actions thérapeutiques
- diminuer le recours aux antalgiques
- réduire les effets secondaires ou indésirables liés aux traitements
- augmenter les capacités du corps à se guérir